Patrimoine

L’archéologie à Québec

Vieux-Cap-Rouge

Bien drainée et surplombant la rivière, la terrasse sablonneuse sur laquelle est construite l’église de Saint-Félix constituait un emplacement attrayant pour l’occupation humaine. Elle est témoin d’une présence autochtone dès la préhistoire.

Le lieu aurait avant tout servi au travail de la pierre. Des zones de combustion ont été identifiées et plusieurs artéfacts lithiques sont altérés par le feu. Les Autochtones qui se sont arrêtés à cet endroit se sont surtout adonnés à la production d’ébauches prêtes pour la transformation en outils. La matière première est un chert verdâtre sans doute extrait des gisements de la région de Québec.

Quelques objets proviennent de sources extérieures. Un biface et un grattoir en chert Onondaga sont datables de la période qui s’étend de 3 000 ans à 2 400 ans AA (Sylvicole inférieur). Des analyses au radiocarbone confirment cette datation.

Plus tard, à l’époque de la colonie Cartier-Roberval, il semble que des désaccords soient survenus entre des groupes autochtones qui fréquentaient les lieux et les nouveaux arrivants. Ces désaccords seraient en partie à l’origine de l’abandon du projet de peuplement.

Nucléus en chert vert.

Vieux-Cap-Rouge, collections archéologiques de la Ville de Québec, photographie Ville de Québec.

Biface en chert Onondaga, 3 000-2 400 ans AA (Sylvicole inférieur).

Vieux-Cap-Rouge, collections archéologiques de la Ville de Québec, photographie Ville de Québec.

Grattoir en chert Onondaga, 3 000-2 400 ans AA (Sylvicole inférieur).

Vieux-Cap-Rouge, collections archéologiques de la Ville de Québec, photographie Ville de Québec.

Pointe de projectile en calcédoine comparable à la variété dite de l’île aux Couleuvres au lac Saint-Jean.

Vieux-Cap-Rouge, collections archéologiques de la Ville de Québec, photographie Ville de Québec.

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