Patrimoine

L’archéologie à Québec

Maison De La Chesnaye

Parmi les restes végétaux répertoriés à la maison De La Chesnaye et à l’îlot Hunt, se trouvent certaines plantes reconnues pour leurs vertus médicinales.

Ainsi, le lin est utilisé en décoction pour ses propriétés adoucissantes. Le pourpier potager, le pissenlit, la jusquiame noire et la morelle noire, aujourd’hui considérés comme des mauvaises herbes, ont été introduits délibérément dans les potagers et les jardins de plantes médicinales et se sont échappés des cultures.

Les graines de la jusquiame noire sont fréquentes dans les latrines. Cette plante était utilisée comme sédatif, antidiurétique, pour soigner l’asthme et comme répulsif à poux. À forte dose, elle pouvait induire un état hypnotique ou produire des hallucinations.

Les graines et les feuilles de la morelle noire servaient de laxatif, de sédatif, de tonique cardiaque ainsi que de médicament contre l’asthme et les maladies de peau.

Plusieurs plantes indigènes étaient aussi reconnues pour leurs vertus thérapeutiques, entre autres le petit merisier, le cenellier, le sureau, le pimbina, la salsepareille et le quatre-temps.

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Maison De La Chesnaye

Plan des vestiges

Jusquiame noire.

Franz Eugen Köhler, Köhler's Medizinal-Pflanzen (List of Koehler Images), 1887, via Wikimedia Commons.

Morelle noire.

Johann Georg Sturm (Painter : Jacob Sturm), Deutschlands Flora in Abbildungen, 1796, via Wikimedia Commons.

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