Patrimoine

L’archéologie à Québec

Îlot O’Connell

Ossements animaux

Les ossements animaux mettent en évidence la consommation d’espèces domestiques : bœuf, mouton et porc. Les occupants ont privilégié les coupes du quartier avant. Pour le bœuf, leur choix s’est porté sur des coupes peu chères, à moyen et faible apport en viande. Des animaux entiers ou de grosses pièces de viande ont probablement été dépecés sur place, une pratique rentable pour les maisonnées nombreuses.

Le lièvre d’Amérique, le caribou, le poulet, le coq, l’oie sauvage ou domestique, la tourte, l’esturgeon, la morue, l’anguille d’Amérique et la marigane noire figuraient également au menu.

Restes végétaux

Les occupants ont consommé une grande variété de fruits sauvages ou cultivés localement. La figue est le seul produit importé avec, peut-être, le raisin cultivé. La présence de figues dans de nombreux sites archéologiques laisse croire qu’elles étaient accessibles et abordables.

Le régime alimentaire comprenait d’autres plantes comestibles cultivées, plus particulièrement les gadelles, les prunes, les pommes, les cerises, la sarriette, la citrouille, le concombre et le blé. Les plantes comestibles sauvages qui ont été répertoriées sont les framboises, les fraises, les bleuets, les petites merises, les cerises à grappes, les cenelles, les raisins sauvages, le sureau blanc, les petites poires (amélanchier), la bourdaine, le pimbina, la grande salsepareille et le quatre-temps.

Plusieurs de ces plantes étaient reconnues pour leurs vertus médicinales. On a aussi identifié la jusquiame noire, une plante médicinale cultivée, aujourd’hui considérée comme une mauvaise herbe. Cette plante toxique, qui à forte dose provoque des hallucinations et des pertes de conscience, était plus particulièrement employée comme sédatif et pour soigner l’asthme.

Maison De La Chesnaye : Vertus médicinales des plantes

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