Patrimoine
Îlot des Palais
Il y a environ 1 000 ans, l’emplacement de l’îlot des Palais émerge et forme une étroite bande de terre entre la falaise et les battures de la rivière Saint-Charles. Les macrorestes végétaux indiquent la présence de la pruche du Canada, du cèdre blanc, du sapin baumier et de l’épinette blanche. On y trouve aussi du bouleau, de l’aulne, du sureau du Canada, du sureau rouge, du physocarpe à feuilles d’obier et du potamot.
L’endroit était facilement accessible par voie d’eau et sans doute situé sur une route autochtone entre le fleuve Saint-Laurent et l’intérieur des terres. L’entaille naturelle de la côte du Palais le reliait au promontoire. Les occupants bénéficiaient à la fois de la richesse faunique de l’estuaire de la rivière Saint-Charles et du fleuve Saint-Laurent. Le ruissellement des eaux de la falaise et les marées rendaient toutefois le lieu peu propice à des séjours prolongés.
L’outillage lithique ainsi que les traces de piquets et de foyer mis au jour permettent de croire que l’emplacement a servi de halte. Les datations au radiocarbone situent cette présence autochtone entre 975 et 710 ans AA.
Éclats de quartz laiteux ou cristallin.
Îlot des Palais, collections archéologiques de la Ville de Québec, photographie Ville de Québec.
Herminette en pierre polie.
Îlot des Palais, collections archéologiques de la Ville de Québec, photographie Ville de Québec.