Patrimoine

L’archéologie à Québec

Séminaire de Québec

L’emplacement du Séminaire de Québec sur les hauteurs offrait des avantages défensifs car il permettait de surveiller la circulation sur le fleuve Saint-Laurent. Le site était constitué de deux plateaux traversés par des veines d’eau souterraines. Des passages naturels donnaient accès au fleuve et à l’estuaire de la rivière Saint-Charles.

Le premier plateau correspond au stationnement de la rue des Remparts. Le relief était ponctué d’affleurements de schiste et de petites dépressions formant parfois des mares. Une alternance de boisés d’arbustes et de plantes herbacées caractérisait la végétation. L’étude archéobotanique démontre la présence de sureau, de petit merisier, de pimbina, de framboisier et d’aralie. On y trouvait de plus de l’aulne crispé et du bouleau.

Le second plateau comprend la cour intérieure actuelle. Ce secteur, qui semble avoir été peu propice à la conservation des restes végétaux, a livré uniquement des traces de framboisier.

Pyrite de fer et éclats de quartz, mieux connus sous le nom de faux diamants du Canada, occupation de la maison Hébert-Couillard, 1617-1677.

Séminaire de Québec, collections archéologiques de la Ville de Québec, photographie Ville de Québec.

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