Les interventions archéologiques dans les cimetières Sainte-Famille et Sainte-Anne ont eu lieu en 1991 et 1992. Elles ont touché les portions de ces anciens lieux d’inhumation qui allaient disparaître lors de travaux de construction. Le potentiel archéologique des secteurs non fouillés reste élevé.

L’étude paléoanthropologique réalisée traite des modes d’inhumation et analyse les restes osseux. Elle a été accompagnée d’un dépouillement sélectif des actes de sépulture de la paroisse de Notre-Dame-de-Québec et fait appel à une abondante documentation. Ce premier contact avec l’état de santé de la population euroquébécoise à partir des restes humains a notamment permis d’examiner les conditions dans lesquelles se déroulaient les grossesses, les naissances et les premières années de la vie. Les résultats de la recherche démontrent bien que, malgré l’existence d’une documentation historique considérable, l’analyse des restes humains conserve sa pertinence.